La traduction promise par le Botéron tarde, je tente ma version.
Yè pâ éja d'tot comprèdre sè onna vréta grafia...
J'en profite au passage pour corriger Louis Terreaux : Just Songeon était de la COMBE de Sillingy, pas de la Balme. La Balme et Sillingy sont deux communes différentes.
Louis, en 2006 qu'est ce que ca fait de parler encore patois, d'être un des derniers de la chaîne ?
On pense à ceux qui nous ont précédés, ça donne un peu d'assurance.... Le patois c'est une source d'équilibre ! Chez nous, ici à Saint-Jeoire, quand j'étais encore maire, il y avait encore un bon fond de patoisants, et puis ils sont partis petit à petit, maintenant on reste [?] a parler patois dans la commune ! Mais ceux avec qui on a l'habitude de parler patois, on peut pas leur parler français...
Il y déjà longtemps que vous vous êtes porté à maintenir le patois, est-ce qu'on peut faire quelque chose ?
A l'inauguration de l'université de Savoie en 1979, j'avais déjà dit deux trois mots en patois. Là, il y avait du beau monde... Je l'entends encore ce député demander à son voisin : "Mè tou qu'é dèt ?". [Moi je crois/Mais [...] ???] [que c'est bien passé (ss entendu "tout ça") ???] Maintenant, il y a des dictionnaires, des réunions de patois, mais j'ai peur qu'il n'y en ai bien où il n'y en a pas un qui parle patois. Des patoisants qui ne parlent pas patois entre eux ! Où est-ce qu'on va ? N'est-ce pas dommage ? On est comme la langue qu'on parle. Un peuple qui perd sa langue, il a tout perdu. Alors il ne faut pas avoir peur, osons parler patois !