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| la déclaration des droits de l'homme "oubliée" | |
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jako les pieds crados Chaman urbain en Free-Lance
Nombre de messages : 360 Vellâjo/Lieu : albanais exilé à Paris Date d'inscription : 17/10/2005
| Sujet: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Jeu 24 Nov 2005 - 15:37 | |
| Voilà la déclaration des droits de l'homme de 1793 qui est à la base de la constitution de la même date. Or c'est la seule constitution que le droit français ne reconnait pas... Je vous laisse juge du pourquoi... et aussi du pourquoi n'avons nous presque jamais lu cette déclaration dans les livres scolaires...
DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN PROPOSÉE PAR MAXIMILIEN ROBESPIERE. « Les représentants du peuple Français réunis en convention nationale, reconnaissant que les lois humaines qui ne découlent point des lois éternelles de la justice, ne sont que des attentats de l'ignorance et du despotisme contre l'humanité ; convaincus que l`oubli et le mépris des droits naturels de l'homme sont les seules causes des crimes et des malheurs du monde, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer et avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur, le magistrat la règle de ses devoirs, le législateur l'objet de sa mission.
En conséquence, la convention nationale proclame, à la face de l'univers et sous les yeux du législateur immortel, la déclaration suivante des droits de l'homme et du citoyen. »
ARTICLE 1er. Le but de toute association politique est le maintien des droits naturels et imprescriptibles de l'homme, et le développement de toutes ses facultés.
ART. 2. Les principaux droits de l'homme sont ceux de pourvoir à la conservation de l'existence et la liberté.
ART. 3. Ces droits appartiennent également à tous les hommes, quelle que soit la différence de leurs forces physiques et morales. L'égalité des droits est établie par la nature ; la société, loin d'y porter atteinte, ne fait que la garantir contre l'abus de la force qui la rend illusoire.
ART. 4. La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme, d'exercer à son gré toutes ses facultés ; elle a la justice pour règle, les droits d'autrui pour bornes, la nature pour principe, et la loi pour sauvegarde.
ART. 5. Le droit de s'assembler paisiblement, le droit de manifester ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, sont des conséquences si nécessaires du principe de la liberté de l'homme, que la nécessité de les énoncer suppose ou la présence, ou le souvenir récent du despotisme.
ART. 6. La propriété est le droit qu'a chaque citoyen de jouir et de disposer à son gré de la portion de bien qui lui est garantie par la loi.
ART. 7. Le droit de propriété est borné comme tous les autres par l'obligation de respecter les droits d'autrui.
ART. 8. Il ne peut préjudicier ni à la sûreté, ni à la liberté, ni à l'existence, ni à la propriété de nos semblables.
ART. 9. Tout trafic qui viole ce principe est essentiellement illicite et immoral.
ART. 10. La société est obligée de pourvoir à la subsistance de tous ses membres, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
ART. 11. Les secours indispensables à celui qui manque du nécessaire, sont une dette de celui qui possède le superflu. Il appartient à la loi de déterminer la manière dont cette dette doit être acquittée.
ART. 12. Les citoyens, dont les revenus n'excèdent point ce qui est nécessaire à leur subsistance, sont dispensés de contribuer aux dépenses publiques ; les autres doivent les supporter progressivement selon l'étendue de leur fortune.
ART. 13. La société doit favoriser de tout son pouvoir les progrès de la raison publique, et mettre l'instruction à la portée de tous les citoyens.
ART. 14. Le peuple est le souverain ; le gouvernement est son ouvrage et sa propriété ; les fonctionnaires publics sont ses commis. Le peuple peut, quand il lui plaît, changer son gouvernement et révoquer ses mandataires.
ART. 15. La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté du peuple.
ART. 16. La loi doit être égale pour tous.
ART. 17. La loi ne peut défendre que ce qui est nuisible à la société ; elle ne peut ordonner que ce qui lui est utile.
ART. 18. Toute loi qui viole les droits imprescriptibles de l'homme, est essentiellement injuste et tyrannique ; elle n'est point une loi.
ART. 19. Dans tout état libre, la loi doit surtout défendre la liberté publique et individuelle contre l'autorité de ceux qui gouvernent.
Toute institution qui ne suppose pas le peuple bon et le magistrat corruptible est vicieuse.
ART. 20. Aucune portion du peuple ne peut exercer la puissance du peuple entier ; mais le voeu qu'elle exprime doit être respecté comme le voeu d'une portion du peuple, qui doit concourir à former la volonté générale. Chaque section du souverain assemblé doit jouir du droit d'exprimer sa volonté avec une entière liberté ; elle est essentiellement indépendante de toutes les autorités constituées, et maîtresse de régler sa police et ses délibérations.
ART. 21. Tous les citoyens sont admissibles à toutes les fonctions publiques, sans aucune autre distinction que celle des vertus et des talents, sans aucun autre titre que la confiance du peuple.
ART. 22. Tous les citoyens ont un droit égal de concourir à la nomination des mandataires du peuple et à la formation de la loi.
ART. 23. Pour que ces droits ne soient point illusoires et l'égalité chimérique, la société doit salarier les fonctionnaires publics, et faire en sorte que les citoyens qui vivent de leur travail, puissent assister aux assemblées publiques où la loi les appelle, sans compromettre leur existence ni celle de leur famille.
ART. 24. Tout citoyen doit obéir religieusement aux magistrats et aux agents du gouvernement, lorsqu'ils sont les organes ou les exécuteurs de la loi.
ART. 25. Mais tout acte contre la liberté, contre la sûreté ou contre la propriété d'un homme, exercé par qui que ce soit, même au nom de la loi, hors des cas déterminés par elle et des formes qu'elle prescrit, est arbitraire et nul ; le respect même de la loi défend de s'y soumettre ; et si on veut l`exécuter par la violence, il est permis de le repousser par la force.
ART. 26. Le droit de présenter des pétitions aux dépositaires de l'autorité publique appartient à tout individu. Ceux à qui elles sont adressées, doivent statuer sur les points qui en font l'objet ; mais ils ne peuvent jamais ni en interdire, ni en restreindre, ni en condamner l`exercice.
ART. 27. La résistance à l'oppression est la conséquence des autres droits de l'homme et du citoyen.
ART. 28. Il y a oppression contre le corps social, lorsqu'un seul de ses membres est opprimé.
Il y a oppression contre chaque membre du corps social, lorsque le corps social est opprimé.
ART. 29. Lorsque le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
ART. 30. Quand la garantie sociale manque à un citoyen, il rentre dans le droit naturel de défendre lui-même tous ses droits.
ART. 31. Dans l'un et l'autre cas, assujettir à des formes légales la résistance à l'oppression, est le dernier raffinement de la tyrannie.
ART. 32. Les fonctions publiques ne peuvent être considérées comme des distinctions ni comme des récompenses, mais comme des devoirs publics.
ART. 33. Les délits des mandataires du peuple doivent être sévèrement et facilement punis. Nul n'a le droit de se prétendre plus inviolable que les autres citoyens.
ART. 34 Le peuple a le droit de connaître toutes les opérations de ses mandataires ; ils doivent lui rendre un compte fidèle de leur gestion, et subir son jugement avec respect.
ART. 35 Les hommes de tous les pays sont frères, et les différents peuples doivent s'entraider selon leur pouvoir comme les citoyens du même état.
ART. 36. Celui qui opprime une seule nation se déclare l'ennemi de toutes.
ART. 37 Ceux qui font la guerre à un peuple pour arrêter les progrès de la liberté et anéantir les droits de l'homme, doivent être poursuivis partout, non comme des ennemis ordinaires, mais comme des assassins et comme des brigands rebelles.
ART. 38. Les rois, les aristocrates, les tyrans, quels qu'ils soient, sont des esclaves révoltés contre le souverain de la terre qui est le genre humain, et contre le législateur de l'univers qui est la nature. | |
| | | Rmyi Monchu
Nombre de messages : 839 Date d'inscription : 07/10/2005
| Sujet: e Jeu 24 Nov 2005 - 16:12 | |
| C'est rempli de la philosophie de Rousseau : mélange du Contrat social et de la Profession de foi du Vicaire savoyard. Mais cette déclaration a justifié, d'un point de vue juridique, le régime de la Terreur. Car Robespierre se pensait légitimé à traquer les ennemis du Peuple qu'il pensait représenter au nom du Législateur éternel de la Nature. | |
| | | le rat qui meurt Petiôd babelyârd
Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Ven 27 Jan 2006 - 13:50 | |
| j'aime bien ces derniers articles sur la résistance à l'oppression, tout ça tout ça... enfin bon ya du boulot salutavous | |
| | | Cyrano Savoyârd téta-de-lârd
Nombre de messages : 2874 Age : 50 Vellâjo/Lieu : La Comba de Fellingy Lengoua : On ptiou mouél Date d'inscription : 15/11/2004
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Ven 27 Jan 2006 - 15:13 | |
| Putain la flippe ! J'ai cru que Rmyi était revenu !!
Merci Rat qui meurt, c'est cool d'avoir fait remonter ce post, je l'avais intégralement oublié.
T'as un lien avec "les rats morts" ? | |
| | | le rat qui meurt Petiôd babelyârd
Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Sam 28 Jan 2006 - 18:00 | |
| ouais, j'aurais bien aimé avoir l'avis des garçons zet des filles sur ce que ça veut dire pour vous "résistance à l'oppression"...
ps pour cyrano : coucou (bromure de) | |
| | | Cyrano Savoyârd téta-de-lârd
Nombre de messages : 2874 Age : 50 Vellâjo/Lieu : La Comba de Fellingy Lengoua : On ptiou mouél Date d'inscription : 15/11/2004
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Sam 28 Jan 2006 - 18:36 | |
| - le rat qui meurt a écrit:
- ps pour cyrano : coucou (bromure de)
Nom de Dieu !!! Un survivor !!!!!! Pour moi résistance à l'oppression c'est résistance a l'intrusivité, avec l'espoir de voir se réveiller l'intéret pour autrui pur et simple, et non pas comme objet (de domination par exemple). Autrement dit "résistance a l'agressivité pour la dominance", tout à fait monchue... | |
| | | le rat qui meurt Petiôd babelyârd
Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Dim 29 Jan 2006 - 15:34 | |
| Nom de nom!!!! je m'suis fait repère, j'pensais ête bien caché , enfin retour bon à nos moutons ... Ok pour ta vision de l'oppression (les monchus et autres winners) et résister c'est quoi ??? J'demande ça à tout le monde pasque bon c'est une question qui me questionne voyez vous... allez salutavous les | |
| | | jako les pieds crados Chaman urbain en Free-Lance
Nombre de messages : 360 Vellâjo/Lieu : albanais exilé à Paris Date d'inscription : 17/10/2005
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Dim 29 Jan 2006 - 23:01 | |
| Étymol. et Hist. A. 1. 1327 résister « faire effort contre l'emploi de la force par une autorité » (Doc. ds Arch. admin. de la ville de Reims, éd. P. Varin, t. 2, 1re part., p. 445b); ca 1350 « s'opposer par les moyens de la guerre » (GILLES LI MUISIS, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 1, p. 313); spéc. 1940 en France lors de la 2e guerre mondiale (ds Résistance: B. officiel du Comité National de Salut Public, n o 1, 15 déc., p. 1); 2. ca 1350 « opposer sa volonté à une impulsion, à une volonté contraire » (GILLES LI MUISIS, op. cit., p. 2); 3. ca 1393 « repousser des sollicitations amoureuses » (Ménagier de Paris, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, I, chap. 3, § 97, lignes 26 et 28). B. 1. 1530 « ne pas céder à l'effet d'(une force) » ici, trans. (Contredictz de Songecreux, f o 136 r o ds GDF. Compl.); 2. 1530 part. prés. adj. resistent « qui supporte sans faiblesse des épreuves » (ibid., f o 52 v o, ibid.); 1539 resister (EST.). Empr. au lat. resistere « se tenir en faisant face » d'où « tenir tête » et « opposer de la résistance à quelqu'un ou quelque chose », d'abord « s'arrêter, ne pas avancer davantage », dér. de sistere « se placer, s'arrêter ». Fréq. abs. littér.: 4 432. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 7 145, b) 5 318; XXe s.: a) 5 463, b) 6 614. source: http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/fast.exe?mot=resister bref... résister c'est entrer en guerre .... après la guerre a bien des formes... et puis l'opression aussi et pi comme d'hab faut commencer par soi-même mais bon comme dirais un certain sous commandant la troisieme guerre mondiale est en marche depuis déjà un certain temps et nous sommes tous des soldats que nous le voulions ou non... nous sommes tous des soldats car cette guerre est avant tout économique... il reste à savoir comment choisir son camp ou comment déserter ou comment être un renegat... bref... et pi pour tout ça y faut des couilles ou des ovaires comme des pasteque et comme dirais mon ami juan "quand on l'a dans le cul ça fait mal"... ... et moi j'ai que des petites couilles alors je les aroses en esperant... viva el Caca | |
| | | Chablaisien Arpitaniste forcené
Nombre de messages : 710 Lengoua : Franpitan, français, allemand etc Date d'inscription : 15/08/2005
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Dim 29 Jan 2006 - 23:34 | |
| - jako les pieds crados a écrit:
- viva el Caca
C'est le terreau ou l'engrais où tu les a plantées | |
| | | Cyrano Savoyârd téta-de-lârd
Nombre de messages : 2874 Age : 50 Vellâjo/Lieu : La Comba de Fellingy Lengoua : On ptiou mouél Date d'inscription : 15/11/2004
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Lun 30 Jan 2006 - 14:48 | |
| Assez d'accord avec Jako, la guerre peut prendre plein de formes, mais l'important c'est de commencer par soi-même. En ce qui me concerne, sous nos latitudes, il me semble qu'on a pas vraiment d'autres choix que de prendre le maquis informationnel. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut rien faire d'autre en parallèle. | |
| | | le rat qui meurt Petiôd babelyârd
Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Lun 30 Jan 2006 - 18:55 | |
| salut jako le dico, j'ai une autre version de resistere "se tenir ferme" c'est le ptiou Larousse et ça fra surement plaisir à tous les amis de l'agriculture... Ensuite une chtite remarque, si j'chcomprend bien résister c'est entrer en guerre et on l'est déjà en guerre alors... Bon sans couper les chveux zen pleins de bouts, la question c'est effectivement comment déserter ou être un rénégat. Le maquis informationnel ok, quoi d'autre en parallèle (ou perpendi cul l'air-de rien-)? yen ades qui disent que résister c'est créer, pourquoi pas tossi. A vos propositions... | |
| | | Cyrano Savoyârd téta-de-lârd
Nombre de messages : 2874 Age : 50 Vellâjo/Lieu : La Comba de Fellingy Lengoua : On ptiou mouél Date d'inscription : 15/11/2004
| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" Lun 30 Jan 2006 - 19:26 | |
| Entrer en guerre, certes mais contre le bon ennemi !!! Pasque jusqu'a maintenant on est en guerre contre nous meme ... Après a coté on peut faire plein de trucs, genre se démerder pour acquérir l'autonomie alimentaire et énergétique. Ca me parait bien ca. Après a part te faire bombarder, t'es plutôt tranquille ... Comme ca les monchus i peuvent pas te faire chier. Mais ca reste relatif, rien que pour payer les impots locaux, i faut de la tune, donc etre dans le système. Donc il faut aller jusqu'au bout, et viser l'abolition des impots pour les gens qui vivent en dehors des circuits de l'argent à l'échelon non local. Pasque c'est un cercle vicieux sinon ! On fait des routes pour le commerce et après faut payer les routes. Alors que pour aller jusqu'a la foire, ya pas vraiment besoin de goudronner, on peut y aller a pied. Une fois les aménagements fait, tout le monde doit les payer, meme ceux qui n'en avaient pas l'utilité. C'est un piège immonde, au nom d'une soit-disant solidarité nationale, tout le monde se retrouve enchainé au travail. Mais bon, si seulement yavait que ca !!!! Tout ce qui est bon pour reconcentrer la vie a l'échelon local est a prendre et a expérimenter. Tout ce qui est subservif pour le système est bon a prendre. C'est la relocalisation contre la mondialisation. Et bien sur, toute notre tradition de vie locale doit etre gardée en mémoire et en vie, parce que contrairement a ce que tenteraient de nous faire croire les monchus qui cherchent une issue a leur bordel, c'est le monde rural qui porte l'avenir, et pas le monde machinel qu'ont mis en vie les monchus. Ya pas de raisons que les monchus fassent comme si c'était eux qui avaient aussi inventé la vie en local. Donc il faut résister contre leurs tentatives intrusive d'appropriation de nos traditions. | |
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| Sujet: Re: la déclaration des droits de l'homme "oubliée" | |
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