Bulla, n.f. Boule, gobille.
Bulloun, n.m. Grosse gobille servant à "bulâ", quiller.
Quisèt, n.m. Petite gobille; fig. : petit enfant.
Quissi, n.f. Très petite gobille.
Baculô, (ou baculot) n.m.
Petit morceau de bois pointu aux deux extrémités, que l'on fait basculer en frappant sur une pointe, avec une palette en bois.
Jeu du baculô : Après avoir quillé, le premier en jeu lance le baculô à distance d'un coup de plat de la palette; puis, repose celle-ci devant un petit caillou posé à terre, et qu'il a soin de garantir des atteintes du baculô que l'adversaire lance dans cette direction.
Le joueur a trois coups pour frapper sur la pointe du baculô, le faire sauter et l'envoyer le plus loin possible d'un coup de palette ("cop de rabatchu"). Alors, il demande un nombre de points qui se comptent en mesurant par la longueur de la palette, du caillou au baculô; on appelle cela : "bullâ", mesurer, et, "à bout d'avant" ou "à bout d'arré", à la pointe de devant ou de derrière. Si le nombre de points demandé ne s'y trouve pas, le joueur cède sa place à l'adversaire, de même que si celui-ci touche le caillou en lançant le baculô.
Une fois la partie finie, le perdant la "mouraille" : c'est à dire subit une peine. Il se tient debout derrière le gagnant et, tout en lui appliquant les mains sur les yeux, il le fait tourner trois tours; alors ce dernier lance le baculô à l'aventure, que le perdant est tenu de ramasser avec la bouche, serait-il dans l'ordure.
Mouraillîe, v. a. Fouiller avec le museau. Peine infligée au perdant au jeu du baculot, qui est tenu de prendre avec la bouche l'objet jeté à terre.
Bulâ, v.n. Quiller, mesurer un coup au jeu, v.pr. "Se bulâ", se mesurer.
Barïn-Barailli, n.m.
Jeu cité par Chapelon et qui consiste à placer un objet dans une main, puis tourner les deux poings fermés l'un sur l'autre en disant : "Barïn-barailli, djins qu'una sarailli?" Dans quelle main se trouve l'objet ?