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 La "Savoyarditude" de Rey-Millet, Ramuz, Paul Gay

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Fanfouès
Savoyârd téta-de-lârd
Fanfouès


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MessageSujet: La "Savoyarditude" de Rey-Millet, Ramuz, Paul Gay   La "Savoyarditude" de Rey-Millet, Ramuz, Paul Gay EmptyLun 8 Aoû 2005 - 23:17

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeunesses_f%C3%A9d%C3%A9ralistes_savoyardes

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Taudis

http://fr.wikipedia.org/wiki/Constant_Rey-Millet

La "Savoyarditude" de Constant Rey-Millet, Charles Ferdinand Ramuz, Paul Gay, etc. (articles ou ébauches d'articles de l'encyclopédie Wikipédia)

Les Jeunesses fédéralistes savoyardes (JFS) sont le premier mouvement régionaliste savoyard dont on retrouve la trace. Il a été créé en 1925 par Paul Gay, étudiant en médecine à Lyon, originaire de Saint-Jeoire-en-Faucigny. Il mettait l'accent sur l'attachement au terroir, le patois, la religion et la France. Une publicité pour la Ligue des Jeunesses fédéralistes au dos de l'unique brochure imprimée laisse à penser que les JFS étaient afiliées au parti de Charles Maurras. Le mouvement disparaît la même année, alors que son créateur fonde un cahier mensuel savoyard d'art et de littérature, Le Taudis, dans le premier numéro duquel il cite Paul Claudel: Celui qui fait de la politique chez nous, on lui noircit le nez avec le cul de la poële.

Le Taudis est un mensuel créé en 1925 par Paul Gay, Constant Rey-Millet et Jean Dunoyer, imprimé à Taninges. Dans la profession de foi du Taudis savoyard, publiée dans le premier numéro daté de juin 1925, ce Cahier savoyard d'art et de littérature annonce la couleur: il veut tenter une décentralisation intellectuelle. L'artiste peintre Jérèm Falquet propose de rénover le vieil art savoyard. Et à Rey-Millet de saluer Ramuz, poète vaudois autoproclamé Savoyard, par une brève étude. Charles Ferdinand Ramuz participera à cette revue dont il avoue aimer le style coquillard.

Dans le Taudis, l'artiste-peintre Jérèm Falquet lance un vibrant appel à la «rénovation du viel art savoyard»:
Une rénovation réellement patriote et artistique se doit à elle-même, en étudiant l'histoire de l'art dans l'ancien duché de Savoie, d'arriver à formuler certaines règles d'esthétique du viel art savoyard, qui doit être la base de nos effortspour le culte du beau. Il s'agit de créer un mouvement dans l'opinion. Il faut qu'en Savoie on prenne conscience du vieux fond artiste de caractère savoyard pour arriver à recréer dans la population l'état d'extase qu'avaient les intelligences du Moyen-Age en face de tout ce qui était grand et pur. Et le mouvement que nous espérons déclancher pourra avec le temps avoir des conséquences profondes pour l'avenir et le développement de la Patrie savoyarde.

La décentralisation intellectuelle, Paul Gay la réussira plus tard. Devenu Docteur, il crée chez lui à Saint-Jeoire-en-Faucigny, L'Art au Village, structure permettant d'organiser chez lui une fois par mois des concerts (avec parfois des orchestres de renommée internationale) et des expositions de peinture. La savoyarditude, très fortement revendiquée dans sa jeunesse, se sera bien estompée après la deuxième guerre mondiale. L'Art au Village aura permis une éducation artistique pour les enfants de Saint-Jeoire et étanché la soif des amateurs d'art et de jazz de la région de Genève, du Léman et d'Annecy.

La «Savoyarditude» du Taudis

* «N'sins savoyards, grous pis, groussas mans, groussas faces» (Nous sommes savoyards, gros pieds, grosses mains, grosses faces). «Nous sommes Savoyards, de vrais, qui ne voulons que la réalité tangible, celle qu'on peut humer, qu'on peut étreindre avec ses deux bras et aussi avec son coeur. Nous sommes Savoyards autant qu'on peut l'être, plus qu'on peut l'être ; nous le sommes plus d'une fois. Parce que nous avons réappris, avec l'aide des AUTRES, à posséder notre sol de Savoie un peu comme on arrive à posséder une femme. Et parce que notre pays est si beau, nous l'aimons dans sa splandeur comme on aime avec passion - une femme très belle --. En route, à présent, pour tâcher de ne pas rester seuls.»

Le Taudis N°1, juin 1925.

* « — Vous savez que je suis Savoyard, nous dit-il au cours de la conversation. J'ai têté du lait savoyard, car ma nourrice était savoyarde. De ma fenêtre, toute la journée, je ne vois que vos montagnes... La Dent d'Oche, quelle belle montagne! Comment ne serais-je pas de ce pays. D'ailleurs, qu'est-ce qu'une frontière au milieu d'un lac? L'eau bouge, c'est ridicule.»

Paul Gay évoquant sa première rencontre avec l'écrivain vaudois, Ramuz Savoyard in Présence de Ramuz, éd. L'Art au Village, 1951.


Dernière édition par le Ven 12 Aoû 2005 - 20:19, édité 1 fois
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