| | los OGM | |
| | Auteur | Message |
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Lôren' Arpitaniste forcené


Nombre de messages : 1567 Age : 58 Date d'inscription : 21/01/2005
 | Sujet: los OGM Lun 31 Mar 2008 - 22:05 | |
| deman lo govarnament ol vat comenciér a babelar sus los OGM; per savéir se i faut en senar ou pas en France... jo, je dio na ! y est danjerôs per la santà, i fait crapar los payisans en los ruinent... alâds vér lo film le monde selon monsanto, i balye la fouira !
NA US OGM DENS NOHTRON PAYIS !! | |
|  | | kaha Arpitaniste forcené


Nombre de messages : 1517 Age : 34 Vellâjo/Lieu : Liyon Lengoua : Arpitan, Francés, Esperanto, Alamand, Anglés, Yidich, Russo Date d'inscription : 27/12/2005
 | Sujet: Re: los OGM Mar 1 Avr 2008 - 0:28 | |
| wa! dins lo film lo mondo de monsanto, als montront que los OGM sont de bela merda... même si j'en étais déjà profondément convaincu avant, ce film m'a apporté les preuves que je n'avais jamais pu formuler (n'étant moi même pas biologiste...) | |
|  | | chapeland Membro tot fol

Nombre de messages : 281 Age : 62 Vellâjo/Lieu : Lyonès, Exilé à Paris Lengoua : Français, Italien, Latin Date d'inscription : 16/07/2006
 | Sujet: Re: los OGM Mar 1 Avr 2008 - 0:50 | |
| Pffff... ces discussions à l'Assemblée c'est juste pour la forme: tout est déjà tranché et les députains voteront tout ce que le gouvernement voudra; or le gouvernement, il vient encore d'autoriser des cultures il y a quelques jours:
PARIS (AFP) - Un décret paru au Journal officiel prépare l'installation de la Commission du génie biomoléculaire (CGB), ouvrant la voie à de nouvelles autorisations de cultures expérimentales d'OGM en plein champ dès cette année, comme le gouvernement l'avait souhaité en février. PUBLICITÉ
Le décret signé du Premier ministre, qui charge les ministres de l'Ecologie, de l'Agriculture, de la Santé et de la Recherche de son exécution, est paru au JO du vendredi 21 mars.
Alors, c'est pas se foutre de la gueule du monde, ça ? | |
|  | | Cyrano Savoyârd téta-de-lârd
Nombre de messages : 2874 Age : 49 Vellâjo/Lieu : La Comba de Fellingy Lengoua : On ptiou mouél Date d'inscription : 15/11/2004
 | Sujet: Re: los OGM Mar 1 Avr 2008 - 10:50 | |
| En tout cas Bové et ses copains vont camper devant l'assemblée pendant les deux jours où la nouvelle loi va être discuté, pour fiare de l'info auprès des députés qui n'y connaissent rien, mais qui s'apprêtent à voter comme leur parti leur demande. Le but est d'individualiser le vote en faisant appel à leur conscience. | |
|  | | chapeland Membro tot fol

Nombre de messages : 281 Age : 62 Vellâjo/Lieu : Lyonès, Exilé à Paris Lengoua : Français, Italien, Latin Date d'inscription : 16/07/2006
 | |  | | Cyrano Savoyârd téta-de-lârd
Nombre de messages : 2874 Age : 49 Vellâjo/Lieu : La Comba de Fellingy Lengoua : On ptiou mouél Date d'inscription : 15/11/2004
 | Sujet: Re: los OGM Mar 1 Avr 2008 - 15:07 | |
| Greenpeace livre 8 tonnes de maïs à l'UMP https://www.dailymotion.com/gpfrance/video/x4x4dc_greenpeace-deverse-du-mais-devant-l_news | |
|  | | Louka81 Arpitaniste forcené


Nombre de messages : 426 Age : 42 Vellâjo/Lieu : Envers de la Vâlâye d'Aoutha Lengoua : Arpitan Date d'inscription : 08/01/2008
 | Sujet: Re: los OGM Mer 2 Avr 2008 - 13:43 | |
| Ils sont bien brâvos les vèrda-pèciens... Mas on fâldrat betar la melya en téta a cices qu'ils gâgnont avouéc les O.G.M..... | |
|  | | Cyrano Savoyârd téta-de-lârd
Nombre de messages : 2874 Age : 49 Vellâjo/Lieu : La Comba de Fellingy Lengoua : On ptiou mouél Date d'inscription : 15/11/2004
 | Sujet: Re: los OGM Jeu 17 Avr 2008 - 9:40 | |
| Des experts appellent à repenser l'agriculture de demain LE MONDE | 15.04.08 |
Les experts n'avaient pas prévu les "émeutes de la faim" qui secouent la planète, mais leur travail ne pouvait tomber plus à propos : dans un rapport publié mardi 15 avril, la communauté scientifique des agronomes appelle à soutenir les petits paysans et à intensifier les recherches en agro-écologie. Le document, approuvé par 59 gouvernements à Johannesburg, le 12 avril, a été rédigé dans le cadre de l'IAASTD (International Assessment of Agricultural Science and Technology for Development), EISTAD en français (Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles au service du développement).
Il est le fruit d'un processus similaire à celui suivi - pour l'analyse du changement climatique - par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Engagé en 2004, l'IAASTD a réuni plus de 400 experts internationaux, chargés de définir les voies que devrait suivre la recherche agronomique pour relever le défi alimentaire dans les prochaines décennies. Le processus a été piloté par Robert Watson, ancien président du GIEC, et soutenu par la Banque mondiale et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Point original : les organisations non gouvernementales y ont été associées, qu'elles soient écologistes ou qu'elles représentent des entreprises. Un membre de Greenpeace figurait ainsi dans le bureau de l'IAASTD, qui comptait 55 personnes.
Le rapport affirme une "prise de conscience" de la pérennité d'une grave pauvreté rurale, liée au manque de soutien des politiques publiques pour l'agriculture, alors que de nouvelles contraintes se profilent à l'horizon : changement climatique, disponibilités en eau, concurrence des agrocarburants, érosion de la biodiversité... Achim Steiner, secrétaire du Programme des Nations unies pour l'environnement, a ainsi estimé que "si nos systèmes agricoles continuent de mettre l'accent uniquement sur la maximisation de la production au coût le plus bas, l'agriculture connaîtra une grande crise dans vingt à trente ans".
Le document de l'IAASTD marque un renversement d'optique par rapport à la politique qui a favorisé depuis un demi-siècle les cultures d'exportation au détriment des cultures vivrières (cacao en Côte d'Ivoire, arachide au Sénégal, soja en Argentine, etc.). "L'IAASTD propose une réorientation autour des savoirs locaux et communautaires, afin de retrouver une autosuffisance alimentaire, explique le Français Michel Dodet, de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), membre du bureau de l'IAASTD. On ne peut pas jouer sur le seul facteur de la technologie."
La discussion a achoppé sur la question du rôle des organismes génétiquement modifiés (OGM). L'organisation CropLife International, qui regroupe des entreprises comme Monsanto et Syngenta, s'est ainsi retirée de la discussion en octobre 2007. Le processus n'en a pas moins continué, conduisant à "une vision de compromis entre deux visions dures de l'agriculture : celle qui place la technologie au centre de tout progrès et celle privilégiant les savoirs locaux", selon Marianne Lefort, agronome et coauteur d'un des rapports.
Par ailleurs, l'"agro-écologie", qui est la prise en compte des processus écologiques dans le système agricole, se voit pleinement reconnue par l'IAASTD.
Le rapport de synthèse a été approuvé par 59 des 63 Etats représentés au sein de l'IAASTD. Etats-Unis, Australie, Canada et Royaume-Uni ont indiqué "ne pas pouvoir (l')approuver complètement". Mais, dans une déclaration liminaire, ces pays ont apporté leur soutien à la démarche engagée. De son côté, la Chine a approuvé l'ensemble des textes, exprimant cependant des "réserves" sur le chapitre relatif aux biotechnologies.
La position de l'IAASTD vient conforter un changement d'orientation amorcé par la Banque mondiale, dont le dernier rapport annuel constatait qu'"alors que 75 % de la population pauvre mondiale vit dans les espaces ruraux, seulement 4 % de l'aide publique au développement va à l'agriculture". En fait, observe Michel Dodet, "on redécouvre que la production est une condition du développement".
Les mouvements de paysans, de mieux en mieux organisés, contribuent aussi à cette nouvelle perception. De passage à Paris, Rajagopal P.V., leader du mouvement indien des sans-terre, qui a conduit en octobre une marche de 25 000 paysans sur New Delhi, résumait, lundi 14 avril : "Pendant des années, on a entendu dire que les petits paysans n'étaient pas viables, qu'il fallait laisser faire les grandes exploitations. Aujourd'hui, avec les pénuries alimentaires, les gens comprennent que cette production centralisée ne marche pas." Hervé Kempf Article paru dans l'édition du 16.04.08. | |
|  | | Cyrano Savoyârd téta-de-lârd
Nombre de messages : 2874 Age : 49 Vellâjo/Lieu : La Comba de Fellingy Lengoua : On ptiou mouél Date d'inscription : 15/11/2004
 | Sujet: Re: los OGM Jeu 17 Avr 2008 - 12:28 | |
| Les OGM, ça sert aussi à faire la guerre KEMPF Hervé Stephen Hawking n’est pas un hurluberlu. Il est même sans doute le savant le plus célèbre du monde depuis que sa "Brève histoire du temps" s’est vendue à près de 10 millions d’exemplaires. Le 16 octobre 2001, il lançait, dans le Daily Telegraph, un avertissement d’une particulière gravité. "Si le 11 septembre a été quelque chose d’horrible, affirmait-il, il n’a pas menacé la survie de l’espèce humaine, comme le font les armes nucléaires. Mais, sur le long terme, je suis plus préoccupé par la biologie. Les armes nucléaires nécessitent de grandes usines, alors qu’on peut faire des manipulations génétiques dans un petit laboratoire. Il est impossible de contrôler tous les laboratoires du monde. Le danger est que, par accident ou volontairement, nous créions un virus qui nous détruira."
En évoquant dans cette inquiétante déclaration la destruction de l’espèce humaine par un organisme génétiquement modifié, le physicien faisait écho à une préoccupation grandissante dans les milieux scientifiques et militaires : le génie génétique permet maintenant, en manipulant le génome des agents classiques de la guerre biologique - peste, maladie du charbon, tularémie, etc. -, de les rendre beaucoup plus dangereux qu’ils ne le sont déjà.
Cette idée s’est définitivement imposée en décembre 1997, quand, dans un article de la revue scientifique Vaccine, des savants russes ont expliqué comment ils avaient modifié génétiquement une souche de maladie du charbon (Bacillus anthracis) de façon à la rendre insensible aux vaccins existant contre cette bactérie.
C’est pendant le même mois de décembre 1997 que le président américain Bill Clinton eut l’occasion de discuter longuement avec Craig Venter, un éminent spécialiste du décryptage du génome humain : lors de ce dîner dans une résidence luxueuse d’une petite île de Caroline du Sud, racontent trois journalistes du New York Times dans leur livre Germs, Venter expliqua au président que la connaissance des génomes "pourrait être extraordinairement dangereuse si elle se retrouvait dans de mauvaises mains". "Clinton, ajoutent-ils, demanda si la variole pourrait être combinée avec un autre agent nocif pour la rendre encore plus menaçante. Venter répondit que c’était possible."
Comment le génie génétique peut-il servir à mettre au point de nouvelles armes biologiques ? La liste des possibilités, décrite par les spécialistes, est désagréablement longue. On peut rendre pathogène une bactérie inoffensive et bien connue, telle Escherichia coli, en lui insérant des gènes de toxicité empruntés au génome de bactéries dangereuses. On peut modifier une bactérie pathogène, afin qu’elle ne soit pas reconnue par le système immunitaire ou que les vaccins existants soient inefficaces. On peut chercher à rendre l’agent insensible aux antibiotiques, ce qui rendrait la protection des populations ciblées difficile, voire impossible.
Ces techniques sont déjà pratiquement maîtrisées. Les spécialistes voient encore plus loin, comme le relate un article cosigné par Claire Fraser, la femme de Craig Venter, dans Nature Genetics du 22 octobre 2001 : par exemple, la possibilité d’introduire un virus "silencieux" dans le génome d’une population donnée, virus qui serait réveillé ultérieurement par un signal chimique. "L’idée, explique David Sourdive, un spécialiste français de l’étude des génomes, est de réaliser une arme ciblée sur une population choisie et préalablement "marquée" par un virus."
"En fait, dit un expert de la délégation générale pour l’armement, il n’y a rien en biologie qui ne soit transposable sur le plan militaire." Le décryptage et la publication des génomes deviennent une source d’inquiétude majeure : le danger est en effet que l’on puisse reconstituer le virus à partir de sa séquence, ou tout du moins repérer les zones de virulence, cloner ces gènes et les transférer dans un autre organisme. Le directeur du centre HKU Pasteur, Antoine Danchin, regrette ainsi que l’on ait publié la carte génétique du virus de la variole en 1992. "Ne pouvait-on imaginer, dit-il, que ce qui est simple pour des laboratoires bien outillés, reconstruire un virus à partir de sa séquence, l’est aussi pour des laboratoires mal intentionnés ?"
"QUI A LE DROIT DE SAVOIR ?"
Mais de telles voix sont isolées : en octobre dernier, le centre britannique Sanger a fièrement annoncé le décryptage du génome de Yersinia pestis, la bactérie responsable de la peste noire. Une publication diversement appréciée par les toxicologues, alors que des souches résistant à tout antibiotique ont été repérées à Madagascar. "Mais on ne peut pas ne pas publier les résultats, dit Michèle Mock, spécialiste de la maladie du charbon à l’Institut Pasteur. Et puis sur la base de quels critères déterminer qui a le droit de savoir ?"
De nombreux spécialistes craignent davantage une autre forme de bioterrorisme : celle qui ciblerait l’agriculture. "Des armes tournées vers la production agricole seraient beaucoup plus efficaces, dit David Sourdive. D’abord, l’effet de déstabilisation d’une maladie agricole est garanti et bien connu : voyez par exemple ce qui s’est passé avec la fièvre aphteuse en 2001. Et puis l’agriculture est plus vulnérable parce qu’elle présente beaucoup moins de diversité génétique que les populations humaines." Le travail sur les maladies agricoles était déjà un des principaux programmes de recherche d’armes biologiques pendant la guerre froide, tant aux Etats-Unis qu’en URSS.
Outre son efficacité, ce type de recherche présente un autre avantage : il est beaucoup plus discret. Comment distinguer un laboratoire agronomique d’un laboratoire militaire ? Enfin, les OGM agricoles présentent certains points communs avec les agents bactériologiques militaires : ainsi la bactérie Bacillus thuringiensis, qui est un des outils les plus utilisés par les firmes de biotechnologie végétale, est un cousin très proche de Bacillus anthracis, l’agent de la maladie du charbon, dont il constitue un très bon modèle.
La question de l’emploi de l’arme biologique n’appartient plus, depuis quelques années, à la pure spéculation : dans le cadre de leur lutte contre la drogue, les Etats-Unis tentent depuis 1997 de faire accepter l’utilisation d’un champignon, Fusarium oxysporum, qui détruit la plante d’où l’on extrait la cocaïne. Une version génétiquement modifiée de ce champignon existe en laboratoire. Les Etats-Unis voulaient l’utiliser en Colombie, même si, selon des mouvements écologistes comme le Sunshine Project, ce champignon pourrait avoir des effets dévastateurs sur la biodiversité très riche des terres colombiennes : devant l’opposition qui s’est levée en Amérique latine et en Europe, ils ont pour l’instant repoussé l’utilisation du champignon. Mais jusqu’à quand ? A l’autre bout du monde, en Asie centrale, ils étudient aussi, dans un laboratoire de Tachkent, en Ouzbékistan, un champignon capable de s’attaquer au pavot, largement cultivé dans la région et notamment en Afghanistan. Si les opinions publiques n’y prennent garde, la guerre agrobiologique est à deux doigts de se banaliser, tandis que la guerre biologique - devrait-on dire biotechnologique ? - est redevenue une possibilité sérieuse.
Hervé Kempf
Source : internationalnews | |
|  | | Cyrano Savoyârd téta-de-lârd
Nombre de messages : 2874 Age : 49 Vellâjo/Lieu : La Comba de Fellingy Lengoua : On ptiou mouél Date d'inscription : 15/11/2004
 | Sujet: Re: los OGM Jeu 17 Avr 2008 - 12:34 | |
| Voici ci-dessous l'intervention du sénateur Pastor, faite hier soir au Sénat et expliquant cette manipulation qui vise à empêcher la modification de la loi en seconde lecture à l'assemblée nationale :
"La question des OGM, que nous évoquons depuis dix ans, est un problème de société, et il est bien que le Parlement en débatte. Or, ce matin, nous avons appris que la majorité et le rapporteur ne présenteraient qu'un seul amendement, portant sur l'article qui a causé quelques difficultés à la majorité. Et la commission des affaires économiques a refusé tous les autres amendements. Il semble qu'une consigne a été donnée pour que le débat soit le plus restreint possible. Nous sommes face à une manipulation car ainsi seul l'article premier sera à nouveau examiné par l'Assemblée nationale, et le président de sa commission des affaires économiques, Patrick Ollier, pourra modifier le fondement même de ce texte et la base du Grenelle de l'environnement.
Nous allons donc passer quelques heures ensemble sans qu'aucun amendement puisse être adopté. La discussion sera faussée, et il est regrettable que les parlementaires de ce pays soient considérés comme des godillots." | |
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 | Sujet: Re: los OGM  | |
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