Frontières et liberté

Les faibles sanctions pénales n'ont aucun efet dissuasif vis à vis de personnes qui ne subissent pas de pression sociale suite à une telle sanction.

Entre la punition et la réinsertion, la Suisse a opté pour la réinsertion. Ce dont rigolent les criminels qui ont leurs relations à l'étranger.
Ils s'en moquent comme de leur premier trafic de drogue.

Vaut-il mieux:
Fermer les frontières, avec plus de police aux frontières et moins de présence policière à l'intérieur du pays : Donc plus de sécurité à l'intérieur et moins de contrôles
ou
Ouvrir les frontières et augmenter la présence policière afin d'empêcher les personnes qui auraient sinon été refoulées de circuler sans contrôle.
Évidement, en contrôlant aussi beaucoup plus tous les citoyens.

À vos plumes

Je ne réponds pas à ce sondage car je trouve que la façon dont tu poses le problème est trop orienté idéologiquement.
On dirait, dans la façon dont tu le pose que la "criminalité" dans un pays repose uniquement sur les épaules des immigrés.

Pas des immigrés, justement, pour autant qu'ils aient leurs famille et leurs relations dans le pays où le crime a été commis (en Suisse, on fait peu la subtile distinction entre crime et délit). Une crime est une violation de la loi qui n'est pas forcément un meurtre.

Si quelqu'un vit dans le pays, il a bien évidement la sanction morale de par son entourage. Si l'entourage n'est pas lui-même criminel, ça va de soi.

Le problème, c'est les personnes sans attache dans le pays où elles commettent un crime.

Ce sont eux que les contrôles aux frontières peuvent arrêter ou pas: S'ils sont dehors, ils sont dehors. S'ils entrent, ils sont dedans, donc doivent être contrôlés dedans, et comme ce n'est pas écrit sur leur visage, on doit augmenter le contrôle de tout le monde pour garder le même niveau de sécurité: Empêcher que ces personnes commentent des crimes supplémentaires. Je pars de l'idée que leur présence n'augmente ni ne diminue la criminalité des résidents.

Excuses-moi mais je ne comprends décidament pas ce que tu es en train de dire.
Est-ce que je me trompe :
-Tu penses qu'une partie des immigrés sont une cause supplémentaire à la délinquance?
- Tu penses que le "contrôle" de ces populations est nécessaire (encore plus que pour les habitants "d'origine" - je ne trouve pas le terme adéquat) ?
- La déliquence des immigrés est pour toi plus intolérable que celle des habitant "d'origine"?


C'est quoi pour toi la sanction morale ?
Qu'entends-tu par augmenter le contrôle de tout le monde ?
C'est quoi pour toi un niveau de sécurité ?

Je ne vois pas pourquoi tu parles d'immigrés dans le présent sujet. Ils ne sont pas en cause à priori.

Si tu préfères, mets quelque chose comme: Criminel sans attache dans le pays.

Si j'ai fait trois sujets, c'est justement pour éviter le genre d'amalgame que tu as fait ci-dessus.

Il est mal vu de dire que l'arrivée d'étrangers entraine un regain de délinquance.
Effectivement, on peut être délinquant en étant Suisse, ce n'est pas incompatible. Si un Suisse devait être exilé à l'autre bout du monde ou tout au moins de l'Europe, il fera des choses qu'il ne ferait pas chez-lui. On y voit déjà quand les gens vont en vacances; ils ont des agissements qu'ils n'auraient pas dans leurs patelins. Parfois il suffit pour des délinquants d'aller à la ville voisine pour se sentir en droit de faire ce qu'ils veulent.
Figurons-nous pour des gens qui sont loin de chez-eux, qui n'y connaissent personne, qui n'ont pas de compte à rendre à leur entourage. Il y a peu, venaient en Europe ceux qui vivaient la misère chez-eux et et qui avaient la volonté de travailler. C'étaient les italiens, les portugais, les espagnols (...) et, même si ils étaient mal vus (préjudice quand tu nous tiens), il ne me semble pas qu'on les traitait de fainéants. Ils ont fait les boulots les plus ingrats. De nos jours on voit arriver des dealers, des ladres et autres personnes qui, il est peut-être vrai, vivent dans la misère, mais qui cherchent à avoir la belle vie. Ou alors ils sont au mains de puissantes organisations mafieuses qui les envoient à l'étranger avec de belles promesses, suivies de belles menaces.
Mais je n'ai pas la réponse à ta question, Chablaisien, car je veux pouvoir circuler tranquille chez-moi et aussi traverser les frontières sans devoir rendre des comptes ou me faire fouiller la voiture. Mais je veux aussi ne pas risquer de me faire voler par un loubard quand je sors le soir, voir même le jour...

Je crois que tu as compris la question.

Ce que tu désires, c'est l'idéal, mais est-ce possible ?

Si on regarde la situation que tu décris partiellement, on doit bien empêcher de nuire les mafias, les esclavagistes responsables de la traite d'êtres humains etc...

Que les criminels agissent seuls ou en groupe.

comme disait l'autre
"the frontiers are my prison"

c'est nul les frontieres et pi ça veut rien dire...

et pi la police n'a jamais luttée contre les mafias et les esclavagistes réellement vu qu'elle est à leur service...

c'est absurde comme point de vue

et puis c'est se placer d'emblé dans une société ou une nation étatique pourquoi?

Chablaisien a écrit:

Si tu préfères, mets quelque chose comme: Criminel sans attache dans le pays.

Tu veux parler de la délinquance étrangère qui vient planquer son argent dans des coffres en Suisse ?

Elle est très perspicace cette puce

le rat qui meurt a écrit:

Ne regarde pas ce sujet, Monsieur le Rat qui meurt, tu risquerais de faire un infarct de la connexion ! Enfin je dis ça, c'est pour ta "santé webienne"!

jako les pieds crados a écrit:

et pi la police n'a jamais luttée contre les mafias et les esclavagistes réellement vu qu'elle est à leur service...

La police (et l'armée) est le bras armé d'une mafia qui a réussi a éliminer toutes les autres.

Chablaisien a écrit:

Vaut-il mieux:
Fermer les frontières, avec plus de police aux frontières et moins de présence policière à l'intérieur du pays : Donc plus de sécurité à l'intérieur et moins de contrôles
ou
Ouvrir les frontières et augmenter la présence policière afin d'empêcher les personnes qui auraient sinon été refoulées de circuler sans contrôle.
Évidement, en contrôlant aussi beaucoup plus tous les citoyens.

À vos plumes

il vaut mieux que le mot frontiére cesse d'exister ainsi que le mot police

quitte à choisir... non?

que deux alternatives????

rien de plus???

peur et ignorance, ignorance et peur....

oui ça fait bien deux choix...

source : http://www.monde-diplomatique.fr/2006/02/REKACEWICZ/13169

Je recopie quelques passages sans réelle continuité.

La cartographie, entre science, art et manipulation / fév 2006
Par Philippe Rekacewicz

" ... La carte géographique n’est pas le territoire. Elle en est tout au plus une représentation ou une « perception ». La carte n’offre aux yeux du public que ce que le cartographe (ou ses commanditaires) veut montrer. Elle ne donne qu’une image tronquée, incomplète, partiale, voire trafiquée de la réalité. Voilà de quoi sonner le glas des illusions de cette partie du public qui lit la carte comme un fidèle reflet de ce qui se passe sur le terrain.

....

La confusion, dans l’esprit des lecteurs, vient de la forme finale de la carte : des images belles, précises, parfois très fouillées et surtout imprimées, ce qui lui donne une légitimité presque absolue, en particulier quand elle est estampillée par des Etats, des institutions nationales ou internationales réputées et reconnues. La carte devient alors soit une œuvre de contemplation, soit l’objet d’un odieux complot contre un pays ou une communauté. Même les cartes topographiques les plus détaillées font l’objet d’une pensée et d’une construction minutieuses, chacun de leurs éléments étant soigneusement choisi : certains sont renforcés, d’autres disparaissent.

....


Elle (l'ONU) y spécifie, par exemple, que le Sahara occidental, anciennement espagnol, doit être séparé du Maroc d’un trait plein. Outré, un professeur de l’université de Rabat nous écrivait : « La meilleure cartographie du monde ne peut nier d’un trait (même tireté) la lutte du peuple marocain pour le parachèvement de son unité territoriale. Un désaccord avec une partie de la population d’un pays ne signifie pas sa séparation, carte ou pas, de son entité. Ce n’est pas parce que vous vous fâchez avec les Basques ou les Bretons que vous tracez des frontières entre ces régions et le reste de la France. »

...."

C'ets vrai que la carte est le reflet de l'état qui la produit. Les cartes françaises par exemple situent le Mont Blanc en plein territoitoire "français" (Savoyard) tandis que les italiennes y situent généralement en territoire "Italien" (Valdôtain), bien que certaines le mettent pile sur la frontière.
Nous on sait que c'est faux dans tous les cas, le Mont Blanc est en Arpitanie...

Bravamè dèt !

En plus les français se font péter les bretelles avec le Mont-Blanc, alors que c'est meme pas le plus haut sommet ni de France, ni d'Europe.

Cyrano a écrit:

Bravamè dèt !
... le Mont-Blanc, alors que c'est meme pas le plus haut sommet ... d'Europe.

Il est où ?

le mont Elbrous ou Elbrouz dans l'ouest du caucase donc en Europe 5642m...