Chablaisien Arpitaniste forcené
Nombre de messages : 710 Lengoua : Franpitan, français, allemand etc Date d'inscription : 15/08/2005
| Sujet: Points de grammaire. Mer 14 Sep 2005 - 22:38 | |
| Ce sujet est destiné à mettre en évidence les parentés à l'intérieur de l'espace arpitan. Lorsque suffisament de réponses seront collectées, les résultats seront reportés sur une carte. Il faut répondre à ce ce qu'on a compris et sauter le reste ou poser les questions ci-dessous. autres traitsUtilisation de la particule interrogative "ti" ou équivalent ( F : oui ). Exemple: ça va-t'y Utilisation de "être" comme auxiliaire des temps composés ( F : oui ). Exemple: Je suis allé faire. Utilisation de temps surcomposés ( F : non ). Exemple : "dj'a ieû fini" = "j'ai eu fini". Participé passé variable/invariable à la voix active ( F : variable ). Exemple: Si on dit "Les filles que j'ai VU ES" ( -> Participe passé variable ); Si on dit "Les "filles que j'ai VU" ( -> Participe passé invariable ) ? Double nasalisation: Donc, quand on prononce les syllabes avec deux N comme une nasale suivie de N ( F : non ) Exemple: "Ronner" que je prononce "ron-né"; "Sonner" qui se dit "son-né" (Note: Je croyais que c'était rare, après en avoir discuté, j'ai constaté que c'est comme ça dans pratiquement toutes les langues romanes) Antéposition de l'adjectif ( F : rare ); L'adjectif AVANT le substantif ou pas dans les cas les plus courants:. Exemple: Bonnet blanc ou blanc bonnet Pour tous ces cas, on complète en indiquant la fréquence de chaque forme: jamais : l'adjectif se met toujours APRES le substantif rare : l'adjectif se met souvent après, rarement devantlibre : l'adjectif se met avant ou après selon l'aspect sur lequel on veut insisterfréquente : l'adjectif se place souvent avant, rarement aprèssystématique : l'adjectif se place toujours AVANT le susbtantif | |
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kaha Arpitaniste forcené
Nombre de messages : 1517 Age : 36 Vellâjo/Lieu : Liyon Lengoua : Arpitan, Francés, Esperanto, Alamand, Anglés, Yidich, Russo Date d'inscription : 27/12/2005
| Sujet: Re: Points de grammaire. Mar 30 Oct 2007 - 1:05 | |
| [quote="Chablaisien"]Ce sujet est destiné à mettre en évidence les parentés à l'intérieur de l'espace arpitan. Lorsque suffisament de réponses seront collectées, les résultats seront reportés sur une carte. Il faut répondre à ce ce qu'on a compris et sauter le reste ou poser les questions ci-dessous. - Chablaisien a écrit:
- autres traits
Utilisation de la particule interrogative "ti" ou équivalent ( F : oui ). Exemple: ça va-t'y je l'utilise très très souvent celle là, en français... est-ce qu'on peut faire le rapprochement avec la particule interrogative québecoise "tu" de "[comment] ça va-tu?" - Chablaisien a écrit:
- Utilisation de temps surcomposés ( F : non ).
Exemple : "dj'a ieû fini" = "j'ai eu fini". ça aussi, je l'entends assez souvent: "j'ai eu vu à une époque des crues du rhône jusque dans les rues" - Chablaisien a écrit:
- Double nasalisation: Donc, quand on prononce les syllabes avec deux N comme une nasale suivie de N ( F : non )
Exemple: "Ronner" que je prononce "ron-né"; "Sonner" qui se dit "son-né" (Note: Je croyais que c'était rare, après en avoir discuté, j'ai constaté que c'est comme ça dans pratiquement toutes les langues romanes) oui, en effet, c'est un phénomène linguistique du la la tension musculaire qui fait que le voile du palet, dans beaucoup de langue, se met trop tôt en place et nasalise non seulement le /n/, mais aussi le /o/ juste avant. C'est ce phénomène qui a fait que les voyelles nasales sont apparues en latin (et ce, dès le latin qui nasalisait déjà) | |
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