- Citation :
- E demain ?
La déculturation par l'italien est déjà très avancée
Comme il est écrit dans le blog visé par le lien, le français a été systématiquement persécuté sous Mussolini, et la colonisation intra-italienne a fait le reste:
Sous l'ère fasciste, de nombreux Italophones se sont installées dans la vallée. Il va de soi que ces Italophones ne parlaient pas un mot de français, pas plus que de patois.
Ce n'est paradoxalement pas parce que les Valdôtains ont refusé le français, mais grâce à la persécution du français par le fascisme que le francoprovençal s'est maintenu, parce qu'on parlait patois en le qualifiant de dialecte italien.
Actuellement, le Val d'Aoste est le seul endroit où l'arpitan est parlé de manière courante. Ailleurs, il est moribond ou en état de mort clinique.
C'est donc le patois qui a soutenu le français et le français qui soutient le patois: Si l'alliance cesse, les deux disparaitront en Vallée d'Aoste.
Ce qui est certain, c'est qu'il faut aller dans le Val d'Aoste et y parler systématiquement français en ville et patois ailleurs, éventuellement français avec ceux qui ne parlent pas arpitan.
Dans tous les cas, il faut se rendre compte que les immigrés de l'intérieur et leurs descendants ne parlent que rarement patois et uniquement un français scolaire (et encore: Beaucoup ne parlent qu'italien). Ce sont des personnes qui vont apprendre uniquement une langue véhiculaire comme le français ou l'anglais.
Dans le contexte valdôtain, la bagarre est donc entre le couple français/patois et l'anglais.
Pour le francoprovençal, l'enjeu premier est de se maintenir en profitant de l'autonomie de la Vallée.