lo louis mercier

vous le connaissez déja téper ,mais j'ai decouvert totora louis mercier ,en particulier son poéme en arpitan sur la révolte des canuts !... putain ! ,du grand arts-pitan !!!
la preuve que y déja des belles oeuvres d'art arpitanes qu'ont été faites !!
j'ai envit d'imprimer certaines parties et de les coller sur les murs de liyon !...o est o que je vais faire d'ailleurs !!!

et oua ,il est la http://www.rene-merle.com/article.php3?id_article=25

un collaborateur de la Revue de Vienne a écrit:

Le patois, si rebelle, si rétif lorsqu’il s’agit
d’exprimer les méditations de l’intelligence ou les émotions de l’âme,
développe les ressources les plus souples, les plus complaisantes, pour
satisfaire les besoins capricieux de la conversation. Avant que la
politique eût rendu les Français tristes pour les rendre heureux, tous
les rapports de la société s’échangeaient sur le ton de la
plaisanterie. Les classes populaires conservent encore l’habitude de
traiter en riant les choses sérieuses, et le patois sert admirablement
cette immense consommation de gaîté, soit par l’abondance de ses
formules proverbiales, soit par la fécondité énergique d’une foule
d’expressions, dont l’emploi d’une seule suffit pour éveiller dans
l’esprit plusieurs idées

j'adore vraiment ce texte...
remplaçons le mot "patois" par "arpitan", et on pourrait croire qu'il vient d'être écrit par un des gens du forum...

loug a écrit:

vous le connaissez déja téper ,mais j'ai decouvert totora louis mercier ,en particulier son poéme en arpitan sur la révolte des canuts !... putain ! ,du grand arts-pitan !!!
la preuve que y déja des belles oeuvres d'art arpitanes qu'ont été faites !!
j'ai envit d'imprimer certaines parties et de les coller sur les murs de liyon !...o est o que je vais faire d'ailleurs !!!

Ah, le 19ème siècle et ses révoltes contre la bourgeoisie et son obsession pour l'aliénation des laborieux ...

Tu crois que c'est possible de faire sortir nos contemporains de la torpeur individualisto-bourgeoise ?

arèta pués de songiér garçon totun ol at pués de crédits a payér sus son autó ou sus sa maison, lo poveir ol nos tint per le bales je te dió...

Ma fè, alo yè l'momènt qu'nos abolisins lo servago banquéro.

savo pes sé oy é possiblo ,mas o fau y ala !!

Cherè qu'yè possiblo !