contre les loup et l ours

Chablaisien a écrit:

Comme si les moutonniers n'avaient pas assez de problèmes comme ça, sans que des citadins irresponsables en rajoutent une couche.

Ben pourquoi ne t'attaques-tu pas aux autres problème avec autant de virulence ? Peut-être le fais-tu d'ailleurs ? Parcequ'à mon avis, hormis le fait que le problème du loup soit le plus médiatique, je ne pense pas que ce soit le plus grave !
La bise.

Chablaisien a écrit:

citadins irresponsables en rajoutent une couche.

Tu parles de qui là?

De ces abrutis de bobos écolos qui pensent que la cambrousse leur appartient comme un immense terrain de loisir, dans lequel ils aimeraient revoir les bestioles des contes de leur enfance...

J'ai rien contre les loups, mais j'en ai contre les ennemis du monde rural.

Cyrano a écrit:

J'ai rien contre les loups, mais j'en ai contre les ennemis du monde rural.

Ca s'appelle les ennemis du monde tout court.

Et des ennemis du monde rural y'en plein le monde rural aussi !

Ah ben je dis pas le contraire, la géographie physique ne correspond plus souvent à la géographie idéologique depuis plusieurs décennies.
On peut rentrer dans le détail mais ca va faire un sacré developpement.

Cyrano a écrit:

En majorité, la vie vivante est en forêt, la vie morte à Paris.

La vie en ville ? mais ce n'est pas la vie ! Voit-on le bitume changer avec les saisons ? Le béton a t-'il une vie propre ? Les villes, c'est fait pour les robots, qui n'ont besoin ni de sentir, ni de penser. A force de vivre de façon artificielle, dans le rythme et dans les buts, les hommes ne sont plus que des créatures dégénérées qui n'ont plus le sens des choses et ne les mesurent plus qu'à l'aune de leur mégalomanie. Le premier citadin venu croit pouvoir venir à bout d'une forêt, d'une montagne, d'une rivière, qu'il hait au fond de lui-même parce qu'elles lui rappellent à la fois sa petitesse et son origine, alors qu'il n'aime rien tant qu'être le roi dans son dépôt d'ordures.

Jadis, les villes étaient une anomalie face à l'immense territoire des campagnes; mais elles sont devenues la règle: On en est maintenant à défendre, à "préserver" le monde rural, c'est dire (et c'est dire aussi que c'est la fin, car dans ce monde on ne garde rien si on ne peut pas faire du fric avec à court terme...) ! Tout est urbanisé, c'est à dire que tout a pris les défauts de la ville, jusqu'à leur pire aspect. Mais là, j'aurais trop à dire.

Ma foi c'est tellement vrai que c'est la fin...

Enfin, je ne crois pas qu'il faut être trop manichéen. En habitant à la campagne je pollue plus qu'en étant en ville (je suppose)... alors des fois je me pose quand-même quelques questions sur le principe qui voudrait que ville c'est mal et campagne c'est bien. C'est peut-être plus inconfortable pour ma petite personne mais au bout du bou du bout de la chaîne...

de tota moda, y est ma vespa la mé bella ! en mé l'est au norme euro 2 per la polucioun !

C'est pas une histoire de pollution Puce, c'est une histoire de mentalité.

oua, mas de tota moda, ...
ouais ça va t'es lourd loren

Cyrano a écrit:

C'est pas une histoire de pollution Puce, c'est une histoire de mentalité.

Et bien dans ce cas là je ne serais pas aussi catégorique et m'abstiendrai de toute généralisation à outrance .

Ca dépend comment on fait les catégories.

Tiens, ça rejoint les soucis des bergers pyrénéens avec les ours slovènes (la variété endémique comme Canelle attaquant plus rarement les moutons).
Et on parle d'y faire venir maintenant des loups d'Espagne sous prétexte qu'il y en a encore de l'autre côtés de la chaîne en Cantabrique, on voit déjà pour les Alpes , alors les Pyrénées maintenant).
C'est triste mais la nature d'aujourd'hui est inadaptée à une réimplantation, les auvergnats , eux l'ont compris , les loups du Gévaudan se visitent, mais en enclos fermé.
Restons réalistes, personnellemnt je choisis le berger qu'il soit occitan ou arpitan, alors saccager son gagne pain, je ne suis pas pour..

Le sujet de départ est
Pour ou contre le loup en liberté dans nos régions ?

Va-y voter

Pour en revenir à l'ours:
Les autorités grisonnes viennent d'en éradiquer un, parce qu'il commençait à sérieusement tourner autour des habitations.


(Traduction en langue écolo: "parce qu'il devenait trop familier")

on que o vote ?me su po !! on a bessoin d' un peu de sauvagerie !

Oua, oua lo loug !
Par ina vè je sus avoué te.
Par los otros je djiré :

Bidochon grou caillon,
Bidochon têta de c..

On vote là: Pour ou contre le loup en liberté dans nos régions ?

@ Nanard:
Raconte ça au berger qui s'est fait massacrer son troupeau et qui a dû passer des heures et des heures pour retrouver les dépouilles les moutons qui se sont jetés dans les ravins, parce que pour que le bidochon reçoive une indemnité, il doit montrer le cadavre:

Je sens que le moutonnier va hurler de rire à la finesse de ton humour



p.s. Exerce-toi aussi un peu à la course, des fois que tu apprécierais un peu moins la sauvagerie de la situation.

Les moutons (que je trouve si attendrissant par ailleurs) sont une espèce complètement modifiée par la domestication. Ils perdent tout instinct de conservation, quasiment au point d’attendre sagement leur tour pour se faire égorger (l’horreur !).
Les loups sont une espèce rare et menacée, ils ne supportent pas la captivité, et sont capables de prouesses pour leur survie.
Dans un biotope équilibré c’est leur présence qui stimule la vitalité, l’intelligence et l’instinct de conservation des autres espèces.
Par exemple c’est l’absence de prédateurs (loups et aigles) qui provoque les phénomènes de dégénérescence observés chez les chamois et d’autres espèces et non la consanguinité comme la plupart des gens le croit.
On imagine le résultat sur un espace où son mis en présence deux espèces ayant évoluées dans des directions diamétralement opposées ...
Pourtant en Espagne, Italie (où existe même des ours), Croatie, Serbie, Bulgarie (idem) ... cette magnifique et admirable espèce survie à l’état sauvage, alors que pourtant les hommes vivant dans les environs vous affirmeront, avec raison qu’ici comme en Savoie ; l’homme et le loup sont deux prédateurs en concurrence direct et total !
Pourtant j’ai vu de vieux bergers Italiens des Abruzzes qui me parlaient avec respect, crainte et émerveillement de ces diablo d’ours (je pense que les loup faisaient aussi partie de la magie des lieux) !
Alors en Savoie il n’existerait pas d’autre solution que des parques avec grillage pour beaufs en goguette le week-end ? ... Pauvres bêtes !
C’est surement ce qu’on appelle la beauf attitude, adieu la magie, la liberté pour les derniers rebelles irréductibles ; vive le productivisme ...
Bonjour l’ambiance.

Un deal entre bergers et prédateurs de moutons?
Et si on sacrifiait de temps en temps quelques moutons , les loups finiraient-ils par s'habituer à un sacrifice d'environs 4-5% de carcasses de moutons?

Comme saccageurs je pense que les sangliers sont aujourd'hui bien plus terribles que loups et ours.

Moi j'ai une solution tuons les bergers et on entendra plus parler du loup.
Ouh la la je sens que je vais me faire tuer.