"Animaméa", Richard Canal.
p. 284
"Ici ça va, continuait Astor. Je suis bien accepté. Mais dès que je m'éloigne du quartier, je risque le lynchage à tout moment. Vous comprenez, cette haine ? Moi, pas. Le monde est pourri pour avoir élevé la beauté physique au pinacle... J'aime la musique, l'ami, et il m'arrive de pleurer en écoutant le Requiem de Berlioz ou l'Anabase de Bernholt. Pourquoi alors me considèrent-ils comme une bête nuisible ? J'ai un coeur et mon sang est aussi rouge que le leur.
- Mon pauvre Astor, nous personnifions la différence, la révolte. Et les révoltes sont faites pour être écrasées."
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